Etude IPSOS: Zéro papier, mythes et réalités
Des promesses vertes de façade, aux quasi-injonctions à la simplification supposée des échanges, les appels à la dématérialisation des contenus suscitent la défiance des Français et des réserves de la part des entreprises. C’est, en tous cas, ce qui ressort d’une étude indépendante sur les impacts de la dématèrialistaion, menée, courant 2017, par l’institut IPSOS.
Cette étude, dont l’initiative revient à l’UNIIC (Union nationale des Industries de l’impression et de la communication), assistée de son partenaire l’IDEP et coordonnée par l’IREP (Institut de recherches et d’études publicitaires) dresse un état des lieux des impacts de la digitalisation des échanges mais aussi des opportunités de rebonds et de prises de conscience qu’engendre la dématérialisation.
La partie quantitative de l’étude (1000 personnes interrogées, représentatives de la société française), intitulée « Identification des usages des consommateurs et mesure de l’accueil de la digitalisation », met en exergue la relation contrariée qu’entretiennent les Français avec le monde numérique, à la fois massivement adopté mais source de méfiance – voire de défiance – très nette.
La partie qualitative de l’étude (50 entretiens longs avec des annonceurs, donneurs d’ordre, éditeurs, organes de presse, agences publishing, afficheurs, institutionnels, fournisseurs etc.) permet de préciser les conditions dans lesquelles la transformation numérique a été conduite, pour quels bénéfices et au prix de quelles complications.